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Sainte cène

Source => Info bible - La manne fraiche -

 

La Cène

 

Lecture proposée:

1 Co 11; 20 à 34

20 Lors donc que vous vous réunissez, ce n’est pas pour manger le repas du Seigneur ;
21 car, quand on se met à table, chacun commence par prendre son propre repas, et l’un a faim, tandis que l’autre est ivre.
22 N’avez-vous pas des maisons pour y manger et boire ? Ou méprisez-vous l’Eglise de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? En cela je ne vous loue point.
23 Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain,
24 et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.
25 De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez.
26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
27 C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.
28 Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ;
29 car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.
30 C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts.
31 Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
32 Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.
33 Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres.
34 Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous. Je réglerai les autres choses quand je serai arrivé.


1. Institution de la Cène
La quadruple répétition de l'institution de la cène :

Cela se passe à, ...

La fête des pains sans levain, appelée la Pâque (Pessa'h), approchait.

Le jour des pains sans levain, où l’on devait immoler la Pâque, arriva,

La Pâque juive s'étant du 14ème au 20ème jour du mois de Nissan (mars, avril voir cal Juif), c'est le sacrifice pascal, l’agneau pascal, agneau que les Israélites avaient coutume de tuer et manger le quatorzième jour du mois de Nisan (le premier mois de leur année) en mémoire du jour où leurs pères, se préparant à partir d’Egypte, furent appelés par Dieu à tuer et manger un agneau et à asperger les montants de leurs portes avec le sang, afin que l’ange destructeur, voyant le sang, passe au dessus de leurs demeures; Christ crucifié est semblable à l’agneau pascal sacrifié.

Matthieu 26; 26 à 30

26 Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps.
27 Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous ;
28 car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés.
29 Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père.
30 Après avoir chanté les cantiques,

Marc 14; 17 à 26

17 Le soir étant venu, il arriva avec les douze.
18 Pendant qu’ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : Je vous le dis en vérité, l’un de vous, qui mange avec moi, me livrera.
19 Ils commencèrent à s’attrister, et à lui dire, l’un après l’autre: Est-ce moi ?
20 Il leur répondit : C’est l’un des douze, qui met avec moi la main dans le plat.
21 Le Fils de l’homme s’en va selon ce qui est écrit de lui. Mais malheur à l’homme par qui le Fils de l’homme est livré ! Mieux vaudrait pour cet homme qu’il ne fût pas né.
22 Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Prenez, ceci est mon corps.
23 Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous.
24 Et il leur dit : Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs.
25 Je vous le dis en vérité, je ne boirai plus jamais du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai nouveau dans le royaume de Dieu.
26 Après avoir chanté les cantiques, ...

Luc 22; 7 à 20

7 Le jour des pains sans levain, où l’on devait immoler la Pâque, arriva,
8 et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions.
9 Ils lui dirent : Où veux-tu que nous la préparions ?
10 Il leur répondit : Voici, quand vous serez entrés dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le dans la maison où il entrera,
11 et vous direz au maître de la maison: Le maître te dit : Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples ?
12 Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée : c’est là que vous préparerez la Pâque.
13 Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque.
14 L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui.
15 Il leur dit : J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir ;
16 car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu.
17 Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit : Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous ;
18 car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu.
19 Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.
20 Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle
(différente, complémentaire de celle qui était conclue jusqu’alors entre Dieu et Abraham en Genése 17; 9 à 11) alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.

 

Il n’est donc pas question pour nous de prendre du pain sucré ou salé, encore moins du bissap ou du sirop. Nous prenons du pain sans levain et du vin. Car c’est ce que le Seigneur et Ses disciples ont pris. Dans JEAN 13.2, l’Ecriture parle encore de souper, en relation avec la Sainte cène. C’est pourquoi la Sainte cène, ne peut aucunement se prendre, ni le matin, ni à midi, ni dans l’après-midi. Dans EXODE 12, quand Dieu instituait la Pâque, Il a pris le temps de spécifier à quel moment elle devait être prise : La nuit. En effet, Il dit, dans EXODE 12.8 : « Cette même nuit, on en mangera la chair, rôtie au feu… » Vous voyez ! C’est la nuit que la Pâque a été mangée, au temps de Moïse. Au temps de Jésus, la Pâque se mangeait toujours la nuit. Et c’est à l’occasion de la Pâque, qui se mangeait la nuit, qu’Il a institué la Sainte cène, la nuit.

 

1 Corinthiens 11

, en montre l'importance; le moment de son institution la solennité, c'est:"la nuit où Jésus fut livré" (1 Co 11.23). Le Seigneur a demandé aux siens de perpétuer le souvenir de son œuvre par un double geste: partager un pain et boire à la même coupe. Le terme Cène traduit le grec "deipnon" = repas principal. Le NT utilise aussi "repas du Seigneur", "table du Seigneur" et "fraction du pain" (1 Co 11.20; 1 Co 10.21; Ac 2.42). Le mot "eucharistie" n'est pas employé.

 

2. Signification de la Cène

Le souvenir du sacrifice de Christ
Pour comprendre ce sens de la Cène, il faut se reporter à la Pâque juive. (Ex 12) La Cène conserve le souvenir (1 Co 11.24-25) du sacrifice de "l'Agneau de Dieu" dont le sang justifie et protège le croyant (Rm 5.9; 1 Pi 1.18-19). Le pain rompu représente le corps de Jésus crucifié (Mt 26.26; Hb 10.10) et le vin symbolise son sang qui a coulé (Mt 26.28; Hb 10.19).
La proclamation de la mort du Seigneur
La Cène n'est pas qu'une commémoration, elle est aussi une proclamation de la mort du Seigneur (1 Co 11.26). Prendre la Cène, c'est annoncer aux hommes le salut offert en Jésus Christ, c'est déclarer que ce que Jésus Christ a accompli autrefois est encore efficace pour tous ceux qui croient en lui aujourd'hui.
Le signe de la nouvelle alliance
La "première alliance" entre Dieu et Israël au Sinaï fut inaugurée par un repas. (Ex 24.3-11 cf Gn 26.28-30). D'une façon similaire, la Cène est le signe de la "nouvelle alliance" entre Dieu et ceux qui croient en Jésus Christ (1 Co 11.25; Mt 26.28). Elle est éternelle (Hb 13.20) Jésus en est le garant (Hb 7.22; Hb 9.15), elle est faite pour les croyants et non avec les croyants.
La préfiguration des noces de l'Agneau
La Cène fait également porter les regards vers le futur (Mt 26.29), vers le retour du Seigneur (1 Co 11.26) . On peut y voir la préfiguration du "festin des noces de l'Agneau" (Ap 19.7-9; Ap 3.20; Es 25.6; cf. Mt 22.1-14) moment de joie et apogée de la communion avec Dieu.
La manifestation de l'unité du corps de Christ
C'est dans la célébration de ce repas d'amour (agape) que se manifeste extérieurement l'unité des cro-yants, leur union intime et vitale avec la Tête (Jésus Christ) mais aussi leur union avec tous les membres du corps de Christ, le seul pain donnant une faible mais parlante image de l'unité qui existe entre tous ceux qui ont été baptisés d'un seul Esprit pour ne former qu'un seul corps (1 Co 10.17; cf. Ac 2.42; 1 Co 12.13).

 

3. Les conditions pour prendre la Cène

Tous les membres du corps de Christ, mais eux seuls, peuvent participer à la cène. Il ne saurait y avoir de communion spirituelle entre le croyant et l'incrédule (2 Co 6.15).
Dans le Nouveau Testament le baptême chrétien précède la participation à la Cène.
La Cène ne donne pas accès aux réalités qu'elle représente, elle n'est pas un "moyen de grâce" au contraire elle peut devenir la cause d'un jugement si quelqu'un y participe "indignement" (1 Co 11.29) il est donc indispensable d'être honnête et sincère devant Dieu. Il faut s'éprouver soi-même (1 Co 11.28).
La Cène doit être prise avec tout le respect qu'exige la sainteté du sacrifice de Jésus Christ (1 Co 11.17-22).

 

Première condition : Il faut croire en la mort et en la résurrection de    Jésus, l'Agneau parfait immolé pour nous. Pendant la Sainte cène, il y a deux choses capitales : Le pain rompu, qui représente le Corps meurtri de Jésus, et le vin, qui représente Son Sang versé. Il est évident qu’on ne peut pas prendre la Sainte cène si on ne croit pas en ces choses. Il faut donc croire que Jésus est mort pour abolir le péché ; qu’Il est l’Agneau immolé, la victime expiatoire ; que le pain que nous mangeons, c’est Son corps. Car, Il dit, dans MATTHIEU 26.26 : « Prenez, mangez, ceci est mon corps. » ; que le vin que nous buvons est Son Sang versé pour nous. Car, Il dit, dans MATTHIEU 26.27 : « Buvez-en tous ; car ceci est mon Sang, le Sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. »

 

Deuxième condition : Etre baptisé d’eau au Nom du Seigneur Jésus-Christ pour le pardon des péchés, selon ACTES 2.38 à 46. Il existe un lien très étroit entre le baptême d’eau et la mort de Jésus. Et un lien entre la Sainte cène et le baptême d’eau. La Sainte cène nous ramène à la mort de Jésus, au travers du pain, qui est Son corps, et du vin, qui est Son sang versé. Il en est de même du baptême d’eau : Il représente la mort et la résurrection de Jésus. Celui qui croit réellement en la mort et en la résurrection de Jésus, se fait baptiser en Son Nom. Une fois baptisé d’eau au Nom de Seigneur Jésus-Christ, les disciples "ayant alors discernés le corps du Seigneur" rompaient le pain A 2; 46 (prennaient la Sainte cène). Celui qui n’est pas baptisé d’eau pour le pardon de ses péchés, ayant des difficultés pour comprendre cela, il ne peut pas prendre le Repas du Seigneur sans risquer un jugment contre lui !.

 

Paul avertis au sujet du repas du Seigneur, en 1 Corinthien 11; 20 à 34

20 Lors donc que vous vous réunissez, ce n’est pas pour manger le repas du Seigneur ;
21 car, quand on se met à table, chacun commence par prendre son propre repas, et l’un a faim, tandis que l’autre est ivre.
22 N’avez-vous pas des maisons pour y manger et boire ? Ou méprisez-vous l’Eglise de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? En cela je ne vous loue point.
23 Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain,
24 et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.
25 De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez.
26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
27 C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.
28 Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ;
29 car celui qui mange et boit
sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.
30 C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts.
31 Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
32 Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.
33 Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres.
34 Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous. Je réglerai les autres choses quand je serai arrivé.

 

Troisième condition : Rechercher la sanctification, et vivre une vie irréprochable devant le Seigneur. Ne vient pas à la table du Seigneur, qui veut, mais seulement celui qui a la crainte de Dieu. Les impudiques, les adultères, les ivrognes, les femmes insoumises, les ravisseurs etc ... n’y ont pas droit.

Dans 1 CORINTHIENS 11.27, l’Ecriture dit : « … Celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le Sang du Seigneur. » A cause de cette Parole de l’Ecriture, je crois qu’il est absolument nécessaire d’observer les règles de sainteté et d’obéissance à la Parole du Seigneur. Il est obligatoire de remplir les conditions de sainteté et de pureté, avant de prendre la Sainte cène. Sinon, on sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.

 

Il y a une dernière chose que je voudrais dire pour terminer : Il s’agit du lavage des pieds. Dans JEAN 13 ; 1 à 16,

1 Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à son amour pour eux.
2 Pendant le souper, lorsque le diable avait déjà inspiré au cœur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de le livrer,
3 Jésus, qui savait que le Père avait remis toutes choses entre ses mains, qu’il était venu de Dieu, et qu’il s’en allait à Dieu,
4 se leva de table, ôta ses vêtements, et prit un linge, dont il se ceignit.
5 Ensuite il versa de l’eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint.
6 Il vint donc à Simon Pierre ; et Pierre lui dit : Toi, Seigneur, tu me laves les pieds !
7 Jésus lui répondit : Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt.
8 Pierre lui dit : Non, jamais tu ne me laveras les pieds. Jésus lui répondit : Si je ne te lave, tu n’auras point de part avec moi.
9 Simon Pierre lui dit : Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête.
10 Jésus lui dit : Celui qui est lavé n’a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur ; et vous êtes purs, mais non pas tous.
11 Car il connaissait celui qui le livrait ; c’est pourquoi il dit : Vous n’êtes pas tous purs.
12 Après qu’il leur eut lavé les pieds, et qu’il eut pris ses vêtements, il se remit à table, et leur dit : Comprenez-vous ce que je vous ai fait ?
13 Vous m’appelez Maître et Seigneur ; et vous dites bien, car je le suis.
14 Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres ;
15 car je vous ai donné un exemple,
afin que vous fassiez comme je vous ai fait.
16 En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son seigneur, ni l’apôtre plus grand que celui qui l’a envoyé.

l’Ecriture parle du lavage des pieds.

Le Seigneur Jésus, ayant mis le comble à Son amour pour Ses disciples, leur a lavé les pieds pendant le souper. Lui, le Seigneur, Il a lavé les pieds à Ses disciples. Il a ôté Ses vêtements, et a pris un linge dont Il s’est ceint. Puis, Il a versé de l’eau dans un bassin, a lavé les pieds de Ses disciples, et les a essuyés avec le linge dont il s’est ceint.  Après avoir fait cela, Il leur dit : «  Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? Vous m’appelez Maître et Seigneur ; et vous dites bien, car je le suis.  Si donc je vous ai lavés les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres ; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait… Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez. » Avez – vous bien compris ce que le Seigneur dit ? Il dit qu’Il a lavé les pieds à Ses disciples, afin de nous donner un exemple. Ainsi donc, selon Sa Parole, nous devons aussi nous laver les pieds les uns aux autres.

Beaucoup d’églises ne suivent pas cet exemple donné par le Seigneur, et n’obéissent pas à Sa Parole. Le Seigneur dit de façon claire : Vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres. Pour moi, c’est un ordre Divin. Se laver les pieds les uns aux autres dans l’Eglise, est un commandement du Seigneur auquel nous devons tous nous soumettre, nous Ses disciples. Comprenez-vous pourquoi nous nous lavons les pieds les uns aux autres, avant de prendre la Sainte cène, dans ce Tabernacle ? Se laver les pieds les uns aux autres, est un acte d’amour et d’humilité.

Le Seigneur a mis le comble à Son amour, dit l’Ecriture, avant de laver les pieds à Ses disciples. C’est donc un acte d’amour. C’est aussi un acte d’humilité. Car, Lui, le Seigneur et le Maître, s’est abaissé jusqu’à laver les pieds à Ses disciples, qui sont inférieurs à Lui. Savez-vous pourquoi l’apôtre Pierre n’a pas voulu que le Seigneur lui lave les pieds ? Parce que pour lui, c’était inconcevable que son Seigneur et son Maître lui lave les pieds, à lui, qui n’était qu’un simple disciple. Frères, que chacun de nous soit animé d’un esprit d’humilité et de simplicité les uns envers les autres, afin de se laver les pieds avec un cœur sincère et joyeux.

Beaucoup banalisent le lavage des pieds, alors que c’est un acte d’une grande portée spirituelle. Dans JEAN 13. 8, Pierre dit au Seigneur : « Non, jamais tu ne me laveras les pieds. » Mais, Jésus lui répondit : « Si je ne te lave, tu n’auras point de part avec moi. » Frères, si le lavage des pieds est un acte banal, si c’est quelque chose qui n’est pas important, pourquoi le Seigneur a – t – Il parlé ainsi à Pierre ? En nous lavant les pieds les uns aux autres, non seulement nous obéissons à la Parole du Seigneur, ce qui est source de bénédictions, mais nous avons aussi part avec Lui. Et avec le ministère du Fils de l’homme exercé en ce temps prophétique de l’aube.

Frères, la condition sine qua non, c’est l’amour fraternel. Si nous nous aimons les uns les autres véritablement, nous pouvons non seulement participer au lavage des pieds, mais aussi manger le pain et boire la coupe du Seigneur. Si tu hais ton frère, tu n’es pas digne de t’approcher de cette table dressée entre nos ennemis et nous. Si tu ne peux pas pardonner à ton frère le mal qu’il t’a fait, il est inutile de venir à cette table sacrée, réservée exclusivement aux saints, à ceux qui aiment leur prochain, et qui pardonnent aux autres le mal qu’ils leur font. Si tu es incapable d’aimer tes ennemis, de prier pour eux et de les bénir comme le veut le Seigneur Jésus – Christ, tu n’es pas digne d’être Son disciple ; et tu n’es pas digne non plus de prendre la Sainte cène.

Si quelqu’un n’aime pas son frère qu’il voit, c’est qu’il n’aime pas Dieu qu’il ne voit pas.

Si quelqu’un n’aime pas son frère, c’est qu’il ne croit pas en Jésus – Christ.

Si malgré cela, il prend la Sainte cène, il mange et boit un jugement contre lui – même.

Si quelqu’un est jaloux, querelleur, envieux, ivrogne, gourmand, et si malgré cela, il prend la communion. Il mange et boit un jugement contre lui – même.

Il mange le pain et boit la coupe indignement. La colère de Dieu demeure sur lui.

Exemples :

Si une femme est insoumise à son mari, si elle l’insulte, le diabolise, elle ne doit pas prendre la Sainte cène, jusqu’à ce qu’elle devienne une femme soumise et vertueuse. Sinon, elle mange et boit un jugement contre elle – même.

Si un homme bat sa femme, l’insulte, la maltraite, et lui est infidèle, il est mieux pour lui de se pendre que de manger le pain et de boire la coupe du Seigneur.

Celui qui croit vraiment en Jésus – Christ, et qui a Son Esprit Saint, ne peut pas haïr sa femme, ni l’insulter, ni lui être infidèle. Celle qui croit aussi vraiment en Jésus – Christ, et qui a reçu le Saint- Esprit, ne peut être insoumise à son mari ; elle ne peut ni le haïr, ni l’insulter, ni le tromper, ni le mépriser.

Frères, c’est l’amour qui gouverne toutes choses. C’est la condition des conditions à remplir afin de pouvoir prendre la Sainte cène, c’est l’amour. Aimons-nous donc les uns les autres, sans hypocrisie. L’amour, selon 1 CORINTHIENS 13, est patient, plein de bonté ; il n’est pas envieux ; il ne se vante pas, il ne s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son propre intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal, il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. Que chacun de nous soit revêtu de l’amour de Dieu et de ses attributs, afin de pouvoir prendre la Sainte cène dans la joie et la paix du Seigneur. Si tu ne peux pas partager ta nourriture avec celui qui a faim, si tu ne peux pas couvrir la nudité de celui qui est nu en lui donnant un vêtement, tu n’es pas digne de participer au Repas du Seigneur.

Si de ta bouche sortent des paroles mensongères et injurieuses, tu ferais mieux de chercher ta délivrance avant de t’approcher de la Sainte table du Seigneur. Aimons – nous les uns les autres, car Dieu est amour, dit l’Ecriture. Recherchons la paix autour de nous, et vivons dans la sanctification, afin d’avoir part au Repas du Seigneur.

 

 

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